Cujo
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Après cela vous ne regardez plus jamais "Le meilleur ami de l'homme" comme avant"
"La chaleur tuera cet été ! Ca va être terrible", avait prédit Evvie Chalmers, la doyenne de Castle Rock. Elle ne se trompait pas : l'été 1980 fut effectivement le plus chaud que Castle Rock eût jamais connu. Ce fut aussi un été sanglant.
En fait, tout commença le matin du 16 juin, lorsque Cujo, un saint-bernard aussi impressionnant que débonnaire, se fit mordre par une chauve-souris. Mais au fond, cela avait peut-être commencé dès le mois de mai, lorsque Tad Trenton avait cru voir un monstre, dans le placard de sa chambre...
Bien sûr, ses parents l'avaient rassuré, il avait fait un cauchemar, les monstres n'existent pas, voyons !
Ils se trompaient : même dans les petites villes paisibles, les monstres guettent, tapis dans l'ombre...
Tout commence presque comme un épisode de la "Petite maison dans la prairie", une famille et leur fidèle animal de compagnie, un peu pâteau mais tellement affectueux. Ils l'ont toujours connu et réciproquement il les a toujours connu, chacun connaît les habitudes des autres alors pourquoi se méfier !
"Cujo" bien que de très belle taille, n'a rien de "Max le meilleur ami de l'homme", il n'a pas été génétiquement modifié, il n'est pas bien différent du Saint-bernard que vous pourriez rencontrer par hasard dans la rue. Il fait presque parti des meubles... Et c'est certainement cela qui fait toute la différence dans cette histoire diaboliquement efficace.
Les personnages ne sont pas des supers héros, ils ont des soucis comme vous et moi, et surtout le monstre n'en est pas vraiment un. Pourtant la terreur qu'il va vous inspirer tout au long de ce terrible face à face entre une mère protégeant son enfant et le chien, vous ne risquerez pas de l'oublier.
Dans ce livre, une nouvelle fois Stephen King vient faire naître l'horreur et la terreur dans des situations tout ce qu'il y a de plus normales et une nouvelle fois, c'est une parfaite réussite de sa part. De la lecture de ce livre, vous en sortirez certainement groggy, comme si un rouleau compresseurs s'était malencontreusement égaré sur votre chemin et n'avais hélas pas pu éviter la collision...
Le suspense est tellement bien mené que vous ne regretterez certainement pas d'avoir ouvert ce livre car cette rencontre là a vraiment du mordant ;)
